La Confrérie des Docteurs de Präm
Une
confrérie extrêmement huppée réservée aux membres de l’élite en matière d’intelligence. Ils discutent, entre autre,
des domaines scientifiques, médicales et alchimiques tout en se moquant de la noblesse. Ce groupe est assez influent et important
aux yeux de plusieurs nobles.
L’origine de la confrérie date de l’an 517.Elle a été fondée par Ergile
Docteur, le plus grand des génies. En plus d’être un philosophe, un sculpteur et un médecin, ce fut l’un des plus
grands inventeurs du siècle. Il a, entre autre, innové la forge, l’architecture et l’alchimie. Aussi, c’est
grâce à lui que Präm s’est séparé de la religion pour diriger. Même après sa mort, ce géni a continué à innover la science
ainsi que la façon de penser. Apparemment, il aurait laissé plusieurs énigmes derrière lui avant sa mort.
La confrérie
était l’une des idées d’Ergile. Selon lui, partager et argumenter sur des idées sont les meilleures façons de
les améliorer. Il invita ainsi d’autres savants et maîtres penseurs de l’époque pour fonder une confrérie. Ainsi,
une dizaine de mathématiciens, d’astrologues, d’ingénieurs et de spécialistes se joignirent à Ergile. Ensemble,
ils réussirent à convaincre l’Empereur de Präm de leur laisser champ libre pour leur confrérie.
À la base, cette
confrérie se nommait La Confrérie du Savoir de Präm. Rapidement, elle a gagné du prestige et a inclus plus de membres. Au
début, elle était particulièrement efficace et les sciences se sont beaucoup améliorées grâce à elle. Ainsi, la confrérie
gagna beaucoup d’influences auprès de l’Empereur et accumula beaucoup de savoir.
À la mort d’Ergile,
en 538, les membres décidèrent de renommer la confrérie en l’honneur d’Ergile. La Confrérie des Docteurs de Präm.
Aussi, la politique intérieure changea à la mort du fondateur. Il y avait plus de bureaucratie et moins de débats scientifiques.
Toutefois, le savoir continua de se répandre dans la confrérie et ses membres avaient toujours un impact sur Präm.
Pour
devenir un prestigieux membre de la confrérie et mériter le titre de Docteur, il faut simplement prouver son intelligence
et l’étendue de son savoir. Pour ce faire, il faut écrire un « Doctorat » et être accepté par les membres. Les doctorats
peuvent parler de tout, tant que c’est intelligent et que le sujet est développé au maximum de son potentiel. Ainsi,
un doctorat sur les différentes plantes empoisonnées ou sur la particularité des arbres de Sigfrid peut être accepté. Être
docteur donne accès à une grande source de savoir et à un réseau de savants en tout genre.
Le siège de la Confrérie
des Docteurs de Präm se situe tout près du domaine de l’Empereur. On dit cet endroit rempli de mystères laissés par
le fondateur, Ergile Docteur.
L'Ordo Praeter
L’adamantine
ne fond pas au soleil quand il est dans un spectre. Il a fallu trois ans et au moins trois membres de l’Ordo Praeter
pour en faire la découverte. Même si ça peut paraître anodin, toute information est bonne à savoir. Particulièrement ce qui
attrait au paranormal.
C’est ce que croient du moins l’Ordo Praeter. Un groupe d’occultistes qui
traquent poltergeists, fantômes et compagnie. Leur but est d’analyser tous les phénomènes étranges afin de mieux comprendre
le monde qui les entoure. On ne connait pas leur nombre exact. Tout ce qu’on sait, c’est qu’ils possèdent
une grande bibliothèque dont l’emplacement est connue uniquement par leurs membres. Il arrive fréquemment que le groupe
aide des personnes, voir même des royaumes, qui ont des problèmes qui sortent de l’ordinaire.
Ils font des expériences
sur presque tout. On dit qu’ils en savent beaucoup sur les démons, les esprits, les fées, les rituels de toute sorte
et plus encore. Tout ce qui n’est pas considéré comme naturel est digne d’être analysé. Toutefois, ce n’est
pas toujours facile de tirer des informations de leurs membres. Côtoyer des anormalités n’est pas toujours plaisant
pour le mental.
Il est aussi important de mentionner que l’Ordo Praeter n’a pas le droit de pousser trop
loin les recherches du côté de la magie, selon les normes du Cercle des Archimages. Certaines rumeurs courent comme quoi ils
ne respectent pas toujours cette contrainte.
Si vous croisez l’Ordo Praeter, il est conseillé de faire attention.
Qui sait ce que l’occulte leur a dévoilé?
L.E.G.I.S
« Monsieur Duvalon,
C’est avec grand désarrois que je
me dois de vous remettre ma démission au titre d’enquêteur spécial sur le cas de la dénommée organisation L.E.G.I.S.
Je ne pourrai pas remplir les conditions de notre contrat et par le même fait, j’en fais la rupture.
Vous êtes
sans doute à vous demander pourquoi, mais je me ferai bref. Aujourd’hui même, une semaine après que j’aie commencé
mon enquête dans le but de dépister le membre imminent de cette organisation, j’ai reçu des documents à mon bureau.
Par respect pour vous, Monsieur Duvalon, j’aimerais que notre entretien ne se soit jamais produit de façon à ce que
l’on ne puisse jamais me rattacher à vous d’une quelconque façon.
J’espère que vous comprendrez l’enjeu
dont il est question, mais je n’aurai pas besoin de vous expliquer en détail que les documents reçus étaient suffisants
à vous faire enfermer pour une bonne dizaine d’années et que je ne souhaite absolument pas être tenu complice de vos
magouilles.
Avec tout le respect que je vous dois, il vaudrait mieux mettre fin dès maintenant à notre correspondance
et à notre contrat.
H.R. »
Un bureau, rien de plus. Un simple petit cabinet d’où
quelques personnes entrent et sortent, mais d’où l’on sait pertinemment qu’il n’y vit personne. Il
existe plusieurs de ces bureaux à travers les Royaumes, installés ici et là sans ne représenter la moindre menace quelconque
à première vue.
Un regroupement d’associés sous la direction d’un seul personnage, des hommes intelligents
et doués, très soucieux du moindre détail et qui œuvrent sous la bannière d’un dénommé Legis, dont personne en
ce monde ne peut certifier l’existence, ou du moins personne qui accepterait d’en parler. Nul ne peut se vanter
d’avoir déjà vu son visage et il s’arrange pour œuvrer dans la plus grande des subtilités… Mais en
quoi diable est-ce qu’il exerce?
Son bras manie la loi avec un esprit des plus raffinés qui soit, mais il ne
recherche pas à châtier les criminels. Il veut les défier, il veut les piéger, mais il n’a aucune envie de les massacrer.
On raconte qu’il est le cerveau de sa propre organisation et que ses hommes ne sont rien de plus que des hommes à tout
faire qui font leur devoir sans poser de questions, dans la plus grande droiture et la perfection. On dit qu’il connait
les lois de chacun des Royaumes et qu’il est à l’affût du moindre changement dans la législature des Royaumes
connus. Il n’existe à ce jour aucun contrat qu’il ait accepté et dont il n’a pas été capable de résoudre
l’énigme.
Maître des enquêtes, maître de la loi, maître des probabilités et des calculs, c’est là le cerveau
invisible et inatteignable d’une organisation de bureaucrates qui ne recherche rien de plus que le jour où il rencontrera
un être capable de déjouer ses plans et qui pourrait fort probablement devenir le nouveau propriétaire de L.E.G.I.S. s’il
existe réellement.
Il est possible de faire des contrats avec L.E.G.I.S, permettant de pouvoir engager un homme de
loi plus qu’informé afin de tenter de soustraire le client à sa peine ou du moins la réduire ou alors pour régler une
énigme, une situation complexe, pour organiser un plan dans le but d’attraper une personne en particulier, pour recevoir
des informations hautement confidentielles sur une personne, pour recevoir des documents législatifs permettant une multitude
de possibilités et plus encore. Par-contre, l’organisation ne recevra de demandes que par le biais de missives envoyées
à l’endroit des bureaux présents dans de nombreux royaumes.
Les conditions générales sont les suivantes; Les
gens ne cherchent pas à savoir qui est le cerveau derrière L.E.G.I.S et ce dit cerveau n’essaie pas de rechercher d’informations
concernant son client. C’est un accord mutuel de respect qui s’établit, non écrit, lorsqu’un contrat est
signé par les deux corps...
Le Consortium des Alchimistes
Le
23 mars
« N’importe qui peut infuser des
feuilles de thé dans de l’eau chaude pour faire une boisson stimulante. Néanmoins, ce n’est pas tous qui sont
choyés de la connaissance que nous, alchimistes, possédons. Une connaissance qui, je l’accorde, peut être tout aussi
dangereuse que bénéfique.
C’est pourquoi nous, membres du Consortium, avons fondé cette dite institution, dans
le but précis d’éviter les abus de cet art à double tranchant. En rassemblant tous les pratiquants de cette science,
nous pourrons plus aisément réglementer l’alchimie et identifier les abuseurs. Également, cela permettra de partager
nos connaissances et d’ainsi atteindre l’excellence. L’alchimie est puissante, mais je suis persuadé qu’elle
renferme encore beaucoup de secrets.
Nous débattons déjà de plusieurs détails éthiques, au Consortium. Comme de fait,
les sujets qui reviennent le plus souvent sur la table sont les poisons et l’utilisation dangereuse de certaines drogues.
Nous n’avons pas encore statué sur tous les sujets, mais il est évident que certaines potions et autres lotions seront
bientôt règlementées.
Plus nous peaufineront notre art, plus nous aurons d’influence au sein de tous les royaumes.
Hier déjà, un seigneur de Präm nous a demandé conseil. Il avait mis la main sur un criminel qui possédait d’étranges
liquides. Il avait cru que c’était du poison, mais nous avons rapidement identifié que ce n’était qu’un
stimulant inoffensif.
Nous recueillons de plus en plus de membre. Je vais d’ailleurs bientôt aller à Fanz pour
promouvoir nos bienfaits. Ce n’est qu’une question de temps avant d’avoir rassemblé tous les alchimistes!»
Journal
de Gidéon G.
Un groupe assez jeune, le Consortium des Alchimistes
tente de regrouper tous les alchimistes de tous les royaumes. Il est le plus grand rassemblement jamais fait d’alchimistes
de tous types. Bien encré à Karmik, il s’étend petit à petit dans tous les royaumes. On dit que beaucoup d’Alchimistes
ont déjà rejoints ce groupe et qu’il n’y a que des avantages à le faire. Il s’agit du meilleur endroit possible
pour s’améliorer et pour trouver de nouvelles concoctions et des ingrédients.
Il s'agit d'un endroit où les débats
fusent de partout, où les projets de lois sont proposés à la pelletée et où l'éthique et la morale sont des choses qui doivent
être traitées avec le plus grand soin, au grand dam de certains. Les membres du Consortium s'entendent toutefois pratiquement
tous pour établir une loi qui se voudrait de forcer n'importe qui pratiquant l'alchimie, l'herboristerie ou tout autre dérivé
de ces pratiques à devenir un membre du Consortium de façon à avoir un contrôle sur ceux qui peuvent la pratiquer, et ceux
qui généralement ont des choses à se reprocher en ce qui concerne l'utilisation qu'ils en font. Ce projet de loi n'est à ce
jour toutefois pas encore approuvé en totalité, car le Consortium ne possède pas tous les droits concernant la pratique de
l'Alchimie et ses dérivés, bien qu'il s'agisse de l'un de ses rêves utopiques.
Rares sont les décrets approuvés et
inscrits, mais l'activité ne manque pas et certains débats reviennent couramment sur la table pour être traités encore et
encore. Que ce soit de débattre sur l'abolition de l'utilisation ou la pousse de certaines plantes jugées dangereuses ou encore
sur des faits moins frappant tel que d'abolir le terme "Malédiction" de la croix alchimique et en changer le nom.
Le
Consortium se veut un hommage au plus grand Alchimiste connu de tous les temps, le dénommé Auguste Helgor, créateur de la
croix alchimique et responsable du registre d'énormément de potions connues à ce jour.
Mais il ne s'agit pas seulement
d'un terrain de jeu où les débats sont semblables à une tempête, plus encore il s'agit d'un lieu où les recherches sont aisées,
où les matériaux ne manquent pas, où les ingrédients sont très souvent disponibles et où les laboratoires sont faciles d'accès.
En plus d'être une sorte de société, le Consortium se fait un plaisir d'agir à titre d'école pour les apprentis à la recherche
d'un mentor, car il n'existe pas un seul endroit dans le monde où il y ait un plus grand rassemblement d'alchimistes.
La Clinique des Apothicaires du Lendemain
« Vous vous permettez d’ainsi juger de ma taille et de ma carrure
en prétextant que je finirai en boucherie si jamais j’osais m’attaquer à quoi que ce soit. À chacun son combat,
sot. Permettez moi de vous apprendre que l’ennemi que je combat est, et de loin, supérieur à tous ceux que vous aurez
à combattre sur un champ de bataille. Vous combattez la vie alors que moi, je combat la mort dans son expression la plus malsaine.
Vous
apprendrez bien assez tôt, sot, qu’aucun coup de poing ne peut venir à bout de la Peste noire, et que si jamais vous
aviez le malheur d’en être la victime, je vous sauverais volontiers la vie, mais non sans me permettre de commenter
votre taille et votre carrure.
-Rhum »
An 637, épidémie de peste. Par chance, le grand alchimiste Rhum
avait trouvé un remède. Cela ne sauve toutefois pas les milliers de morts… Il ne faut plus que cela arrive. Il faut
stopper les maladies, il faut stopper la mort.
Le nombre de maladies, d’infections et de poisons ne fait qu’augmenter.
Il faut réagir. C’est le devoir que se sont donnés les Apothicaires du Lendemain. Fondé assez rapidement, ils s’efforcent
de trouver les remèdes de toutes les maladies, infections et autres poisons.
La Clinique est divisée en trois secteurs.
Le premier est occupé par les meilleurs apothicaires. Ils ont comme tâche la plus importante du lot : trouver les remèdes.
Parfois, le processus peut prendre des semaines, voir des mois, avant d’aboutir à une solution. Le second est tout aussi
important. Il est composé par des alchimistes d’assez bas niveau, qui ont comme tâche de reproduire les remèdes, les
potions et autres remèdes que définissent les apothicaires. Le dernier et non le moindre est le plus controversé. Mieux que
la guérison, il y a la prévention. Un groupe d’empoisonneurs et d’alchimistes spécialisés en malédiction et compagnie.
Ils créent ou recréent de grandes maladies et de grands poisons afin que les apothicaires trouvent leur remède. Ils vont toujours
plus loin. Certains disent même trop loin.
Les mauvaises langues disent que la troisième section vend parfois leurs
produits, mais ce ne sont que des rumeurs. Dans tous les cas, lorsque les ingrédients sont là, les Apothicaires du Lendemain
peuvent produire une bonne partie des remèdes pour un prix dérisoire. Hors de question de laisser d’autres fléaux de
la sorte se reproduire. On dit que le fondateur aurait perdu sa femme et ses sept enfants lors de la dernière épidémie de
peste. Il ne quitte plus son laboratoire. Il veut anéantir la maladie et il est bien déterminé à y parvenir
ASTRAL
« Il y a longtemps que je suis tombé en amour, et d’aussi loin que je me souvienne,
j’ai toujours aimé à plonger mes yeux dans les siens, car je n’aurai jamais vu autant d’étoiles de toute
ma vie. Lorsque le soir se lève, je me permet d’enfin rêver à mon amante : Le ciel, et de constater toutes ses merveilles...
»
Il existe des multitudes de croyances relatives aux astres. Certains prétendent qu’ils ont un lien direct
avec l’essence magique, d’autres qu’il est possible d’y lire le passé, le présent et l’avenir,
et d’autres prétendent que le destin de chacun y est inscrit. Les membres de l’ASTRAL explorent avec avidité chacune
de ces possibilités, et il n’est pas faux de croire qu’ils n’en nient aucune.
S’il y a bien
une chose qui rassemble les membres de ce groupe, elle se retrouve bien haut dans le ciel et recèle bien des secrets et des
mystères, choses qu’ils s’efforcent de résoudre soirs après soirs. L’ASTRAL est établit dans un grand observatoire,
dans le Royaume d’Hollenthon, et d’où plusieurs postes sont installés afin de veiller sur le ciel et ses astres
et il comprend aussi une multitude d’écrits, de théories, de thèses et d’essais sur l’analyse des constellations
et de ce qu’elles signifient. Très ouverts d’esprits et rassemblant des scientifiques de partout dans le monde
connu, certains versés dans la magie alors que d’autres n’y ont jamais touché et ne sont que des visionnaires,
il apparaît toutefois clair pour tous que l’ASTRAL possède ses secrets et ses apprentissages particuliers qu’ils
ne désirent pas transmettre au monde entier.
Ceux qui doutent de la puissance qu’ont les astres sur notre univers
ainsi que leur importance risquent d’être forts étonnés s’ils daignent s’intéresser à l’ASTRAL ainsi
qu’à ses membres, pouvant fort bien se trouver nez à nez avec quelqu’un qui du jour au lendemain pourrait connaître
la totalité de sa vie, ses échecs et ses succès. Certains prétendent même être capables de puiser des essences pouvant altérer
l’espace, le temps et même toutes formes de manifestations magiques déjà connues, faisant ainsi de l’observatoire
un lieu dont la popularité ne fait que grimper à vue d’œil.
Mais ceux qui président là-bas sont bien clairs.
L’étude de l’avenir ne peut qu’aliéner l’esprit et n’aura que des conséquences désastreuses
sur un esprit qui n’est pas initié à ces croyances et à l’ouverture de ces avenues…
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