Le Fleuret
Bien encré à Casela
gît la plus grand école de duellistes, le Fleuret. De par le temps, cette grande école a perfectionné la meilleure technique
de combat à l’épée en duel. Ils sont extrêmement bien réputés et leur enseignement se paie cher.
Les maîtres
de l’académie enseignent l’art du combat au fleuret ainsi qu’avec des épées plus standards. Dans tous les
cas, ils enseignent également l’honneur et le respect de son adversaire. C’est sans aucun doute cette académie
qui a inventé les duels il y a de cela longtemps.
On dit que le fondateur, un ancien soldat, aurait sauvé Casela grâce
à ce type de combat. Dans les années 287, le royaume voisin, qui est maintenant Präm, avait eu des idées d’agrandissement.
Il possédait à l’époque une grande force militaire. Toutefois, Casela venait à peine de sortir d’une terrible
épidémie, mais le royaume voisin n’en savait rien. Les effectifs de l’armée du royaume n’allaient pas être
suffisants pour repousser l’ennemi, ça allait être un massacre. C’est alors que le héros du Fleuret surgit d’une
garnison de soldats pour proposer l’idée d’un duel. Un combat singulier qui minimiserait les pertes de vies, mais
qui aurait les mêmes enjeux.
Le royaume adverse, qui ignorait tout de la situation de Casela, accepta. Au bout d’une
entente sur les règles, le combat s’entama. On dit que le héros du Fleuret le gagna haut la main, malgré la taille de
son opposant. Comme quoi la technique est plus important que la puissance.
Suite à cette histoire, on dit que l’académie
fut établie. Depuis, elle organise à chaque année des tournois de duel entre les meilleurs duellistes. Ces tournois sont d’ailleurs
une grande source de tourisme à Casela et c’est en partie pourquoi le roi adore tant ce groupe.
La hiérarchie
est assez simple. Il y a tout en haut le Maître d’armes. Celui-ci est le meilleur duelliste et le meilleur stratège.
Pour accéder au poste de Maître d’armes, il faut au moins avoir déjà gagné dans les duels annuels la première place.
Aussi, il faut avoir suivi les enseignements de l’académie ainsi qu’être recommandé par l’ancien Maître
d’armes. Ensuite, c’est une suite d’échelons de professeurs qui s’occupent de différents domaines
spécifiques.
Le Fleuret a formé de grands duellistes, tel le mémorable Pepito et le grand Pablo. Il ne reste qu’à
savoir qui sera le prochain héros sortant de l’académie…
L'Ordre des Chevaliers de Präm
Des chevaliers et des princesses, on en entend parler un peu partout. On glorifie
le chevalier vertueux qui sauve sa belle des griffes des monstres infâmes pour ensuite la marier. Il existe bon nombre de
chevaliers, ici et là, pour chaque Royaume existant. Là où il y a un dirigeant, il y a des chevaliers prêts à mourir pour
sa cause...
Les histoires de chevaliers ne sont pas toutes vrai, ou du moins elles ne l’ont pas toujours été.
À l'époque, il existait un ordre vertueux de Chevaliers de Präm, bien qu'il existe encore. Il s'agissait d'abord d'un ordre
de Chevaliers qui prônaient des valeurs vertueuses et qui se soumettaient à l'autorité incontestée de l'Empereur de Präm.
Ils juraient de vivre pour lui et mourir en son nom. Les Chevaliers de Präm étaient dès lors un ordre incontesté à même l'enceinte
de Präm et leur fidélité n'avait d'égal que leur maîtrise de la guerre.
Il s'agissait sans doute du plus grand rassemblement
de guerriers d'élites que Präm eût connu et faire partie de l'ordre devenait un titre honorifique dont tous parlaient et dont
seuls les plus braves et les plus vertueux pouvaient se vanter de posséder.
Mais vînt le temps de la guerre, et elle
n'épargna guère l'ordre.
L'Empereur déclara que l'Ordre des Chevaliers de Präm, sa plus grande élite de combattants
armés, devait prendre place dans la guerre en son nom et combattre pour la conquête de territoires à annexer. Nombreux furent
les Chevaliers qui refusèrent de se battre pour de tels motifs et ceux qui ne furent pas exécutés devinrent des parias et
furent forcés à l'exil. À la vue de tant de départs, l'Ordre des Chevaliers de Präm recruta massivement des gens de toutes
provenances et baissa ses critères en plus du temps de la formation. L'Ordre connu alors une époque de déchéance, s'adonnant
au pillage et au vol, à la violence la plus terrible et au massacre des innocents au nom de l'Empereur.
La guerre prit
finalement fin une fois la victoire gagnée, mais ce n'est que peu de temps par la suite que l'Empereur vînt à mourir, laissant
à son fils aîné la charge de diriger l'empire et de prendre sa place sur le trône.
Le nouvel Empereur fut courtois
aux appels lancés par les citoyens, plus attentif à son peuple, cessa les hécatombes et força les Chevaliers de Präm à retourner
à leur mère patrie. Devant l'annonce d'une ère de paix et de civilisation, nombreux furent les têtes tranchées de ceux qui
offrirent leurs services à l'Empereur sous l'égide de l'Ordre des Chevaliers de Präm par le passé et qui participèrent aux
pires crimes de guerre que l'histoire de l'Empire ait connu.
L'Ordre déshonoré ne fut pas rompu, mais prit beaucoup
de temps à se relever et trier ceux qui étaient dignes de faire partie de l'Ordre et ceux qui n'avaient répondu qu'à l'appel
du précédent Empereur pour assouvir leurs envies puériles de vivre en pillant légalement.
À ce jour, l'Ordre revient
lentement vers ses racines, mais bon nombre de ses valeurs ancestrales ne reviendront jamais. Les Chevaliers de Präm se relèvent
d'une dure épreuve sous l'égide de dirigeants plus valeureux et plus fermes, mais il y a des blessures que même le temps ne
peut effacer. Si l'Ordre retrouve son âge d'or, je ne serai surement même plus de ce jour pour le constater, mais malgré la
corruption dont elle a été affligée, je veux bien croire qu'il soit possible pour des Chevaliers déshonorés d'un jour prouver
au monde entier qu'une faute passée ne peut enlaidir un rêve ou un conte de fée qui perdure depuis la nuit des temps.
Comment
est-ce que je sais tout cela? Fort simple mon jeune ami, j'y étais...
La Compagnie de Talon
Mercenaire,
puissance et hiérarchie.
"Dans le domaine
des mercenaires, un nom ne peut être ignoré. Tous se doivent de connaître la Compagnie de Talon. Elle ne connu jamais la médiocrité.
Quand-t-on la connu, elle était déjà omniprésente, grande et puissante, et il était trop tard pour la compétition."
La
Compagnie de Talon est la plus grande qualité de mercenaires disponibles, et cette dite puissance est basée principalement
sur l'organisation. Une organisation militaire basée sur l'obéissance suprême au chef. Une évolution pyramide au sein de l'organisation
permet à celle-ci de s'étendre, de s'assurer un renouveau et une évolution individuelle sans lutte de pouvoir interne. Étonnamment,
le système fonctionne encore, malgré les failles qu'on y voit -apparente, mais la Compagnie n'est pas des plus bavardes-.
Ceci dit, peut-être la peur de l'argent, du pouvoir de Talon le fondateur empêchent les guerres fratricides, mais toujours
est-il que la Compagnie est désormais forte de millier d'hommes, répartis sur le territoire, terriblement soudés entre eux,
coéquipiers.
Vous aurez compris que l'on n'applique pas pour la Compagnie, on se fait recruter. Vous aurez compris
que ce sont une armée, et non pas de vulgaire buveurs.
Leur signe est banal, leur habillement aussi. Tout de noir vêtu.
Serré contre la peau, avec le foulard noir de la Compagnie au cou.
Longue vie à la Compagnie de Talon !
Le Tournoi Nibelien
Il y a de
cela environ 200 ans, le plus grand rassemblement de compétitions est né. Afin d’identifier les meilleurs dans plusieurs
catégories, Krissium a eu la brillante idée d’organiser des championnats. Ainsi, avec des normes prédéfinies et des
épreuves fixes, il a été facile de remarquer les meilleurs athlètes.
À la base uniquement pour Krissium, la réputation
du tournoi a franchi les frontières et appâté les autres royaumes. Effectivement, tout le royaume avait participé à ces jeux
ou du moins les supportaient. À chaque réédition, les records étaient battus et tous les participants se donnaient à fond.
Certains voyaient en cette compétition le summum de l’élitisme et d’autres comme un divertissement lucratif. Rapidement,
plusieurs royaumes se sont joints à la compétition.
Suite à une longue délibération, le comité organisateur a décidé
de nommer la compétition : Le Tournoi Nibelien. Afin d’être impartial, le tournoi avait maintenant un comité composé
de personnes provenant de tous les royaumes, considérées comme impartiales. À chaque année, la compétition se réitérait et
de nouveaux champions gagnaient les prix. Techniquement, gagner ne rapporte rien d’autre que de l’honneur. Mais,
il est arrivé que certains royaumes motivent leurs athlètes avec une récompense monétaire pour les vainqueurs.
Les
compétitions sont assez respectées pour imposer des normes durant les jeux. D’abord, il n’y a pas de guerre ou
de conflit dans le royaume d’accueil. Ensuite, il faut permettre à tous d’entrer dans le royaume pendant le tournoi.
Il n’est jamais question non plus de religion pendant les jeux. En plus de tout cela, il y a bien évidemment des règles
pour les sports et autres activités criminelles pouvant se rattacher au Tournoi Nibelien.
Il y a plusieurs catégories
de disciplines présentes dans les championnats. Il y a bien sur toutes les catégories d’athlétisme, passant du lancer
du poids jusqu’au saut en hauteur. Aussi, il y a des duels de différents styles de combat à l’épée. Il y a aussi
depuis peu des compétitions d’habilités, comme le tir à l’arc.
Les Tournois Nibeliens ont toujours été
un bon moyen de faire la compétition entre royaume pour savoir qui est le meilleur. On dit d’ailleurs que le tournoi
permet d’éviter certaines guerres et certains conflits. Se donner à fond dans une discipline dans le seul but de se
dépasser physiquement est très digne et honorable et mérite le respect de tous.
Les Urgashk
« Mon cœur
pour ma femme, mon bras pour mes fils et ma tête pour Steingrim! »
Le fer de lance de Rivmatt, les représentants
d’élite d’un peuple de guerriers dont l’héritage est celui du sang, de la sueur, et d’une excellence
martiale travaillée à travers les âges. Les Urgashk sont de féroces guerriers qui ont donné leur vie pour protéger ceux et
celles qu’ils aiment et qu’ils chérissent, pour la terre ancestrale sur laquelle ils vivent depuis des années
et pour leur culture particulière. Les Urgashk n’ont qu’une seule foi, et c’est celle en la famille Steingrim.
Leur
technique de combat, l’Hurgar, est issue de la famille royale de Rivmatt, qui s’est élevée à ce titre grâce à
ses prouesses et à son dévouement pour ses hommes, ses femmes et ses fils. Le combat à la hache, l’épée et le bouclier
y est enseigné, car il s’agit là des armes légendaires portées par les Steingrim et ils n’auront à ce jour jamais
divergé de leurs traditions. Le port de la cotte de maille est honoré, mais certains Urgashk préfèrent combattre le torse
nu, ce qui est tout à leur honneur aussi.
Les Urgashk apprennent à canalyser leur rage et leur haine et à s’en
servir contre leurs ennemis, capables d’ébranler des rangs serrés d’hommes de par la force de leurs cris et l’émanation
de leur rage, de leur puissance. La férocité qu’ils offrent au combat est déstabilisante et le maintient d’une
ligne devient pratiquement impossible dès l’instant où leurs armes viennent se fracasser sur les rangs adverses.
Les
marques de guerre sont typiques aux Urgashk, et ils auront tous leur propre signification en fonction du nom, de la famille
ou tout autre événement notable entourant chaque Urgashk. Elles seront de différentes couleurs aussi, mais seule la famille
Steingrim aura le droit de porter le bleu.
Les cicatrices des combattants sont aussi à l’honneur, car l’on
reconnaîtra les faits d’armes et les prouesses d’un guerrier au nombre de cicatrices qu’il possède. Chaque
combat vaut sa cicatrice et chaque cicatrice porte son histoire, et ce sont majoritairement les sujets qui font surface lorsque
les Rivmattiens se rassemblent autour de divers feu, partageant récits de toute sorte et prévoyant déjà la grandeur des affrontements
à venir.
Chacun des Urgashk est voué à l’obéissance et au respect des membres de la famille Steingrim, et chaque
fils de cette famille se doit de faire carrière chez les Urgashks, destinés à les diriger vers une gloire certaine.
Il
s’agit là d’une faction réservée presque uniquement aux habitants de Rivmatt depuis des siècles, mais il est déjà
arrivé par le passé que l’honneur de se voir intégrer les Urgashk fut offert à certains individus l’ayant mérité
au prix d’un effort soutenu.
Les Écorcheurs
« Accompagné
des tambours de guerre, là où mon cheval traverse et où mon Zyrwag tranche, nulle herbe ne pousse. »
C’est
dans la région de Krissium qu’est née la tribu des Écorcheurs, restée en retrait de la société et aux frontières de
Sigfrid, voyageant comme bon leur semble à travers les frontières établies sans ne jamais les respecter. Ce qui à la base
n’était qu’un rassemblement d’indigènes qui refusaient d’adhérer aux nouvelles sociétés s’est
avéré devenir un groupement de dangereux chasseurs d’hommes dont les techniques martiales et de chasses sont et de loin
plus que létales pour l’espèce humaine.
Très peu d’Écorcheurs parlent la langue commune, beaucoup trop
restés en retrait et ne communiquant entre eux que par leur langue natale. Ce sont sur des mœurs anciens qu’ils
ont bâti leurs croyances et ils n’en dérogent pas, et de loin l’un des groupements les plus conservateurs de leurs
habitudes et se refusant catégoriquement à une évolution que beaucoup qualifieraient de sensée.
Des chercheurs sont
toutefois parvenus à tirer quelques informations de leurs observations dangereuses, mettant en péril leur propre vie à chaque
fois qu’ils étaient en contact avec les Écorcheurs. Ceux-ci utilisent principalement le Zyrwag, leur arme de prédilection
qui ressemble énormément à un sabre incliné, capable de trancher à la fois les obstacles que les forêts denses mettent sur
leur route que les têtes humaines qu’ils chassent. Ils utilisent d’autres armes telles que la sarbacane, le javelot
ainsi que l’arc à flèche, en plus d’un arsenal de pièges plus diversifiés et épouvantables les uns que les autres.
Spécialisés dans l’art de la chasse, les Écorcheurs sont une tribu nomade qui ne reste jamais longtemps au même endroit,
quelques jours tout au plus, avant de se remettre en mouvement en des endroits stratégiquement choisis.
Leurs croyances
sont principalement portées vers des divinités aux noms déformés, que l’on pourrait facilement rapprocher au culte de
Trama ainsi qu’à celui de la déesse Falcifia. La pratique du rituel de sacrifice est courante et encouragée, se devant
de s’attirer les bonnes grâces de leurs divinités et s’harmoniser avec les esprits. C’est en grande partie
la raison pour laquelle il leur arrive fréquemment de prendre en chasse les hommes afin d’en capturer un certain nombre
à sacrifier le soir même.
L’on raconte qu’ils ont des traditions cannibales, et non pas en raison du manque
de nourriture, mais bel et bien un cannibalisme rituel qui consiste à absorber la force des hommes lorsqu’on en mange
le cœur, le cerveau et les muscles. « On est ce que l’on mange » est un proverbe très approprié à l’intention
des Écorcheurs.
Il s’agit là d’un groupement de guerriers qui inspirent la crainte de par leurs traditions
funèbres et déstabilisantes. Très peu d’hommes peuvent se vanter d’avoir séjourné avec l’un des membres
de la tribu des Écorcheurs. Toutefois, ceux-ci se sentent éternellement redevables envers qui que ce soit leur sauvant la
vie. Sauver la vie d’un Écorcheur, c’est la posséder, et il n’en sera libéré que lorsqu’à son tour
il parviendra à vous sauver la vie. Il s’agit là d’un serment instruit par les anciens à travers la tribu.
Les
femmes sont destinées à la même éducation que les hommes en matière de l’art de la guerre, mais elles sont les seules
à pouvoir devenir chaman, c'est-à-dire guide spirituel de la tribu en raison de leur intime lien qui les unis avec les esprits
et les divinités. Elles se manifestent le plus souvent lors de la pleine lune, au moment où seules les femmes doivent se mettre
en chasse, complètement nues, et empaler leurs prises sur des arbres tout au long de la nuit. Ceux qui ont inventé le mythe
des Loups-Garous ont certainement dû se méprendre et avoir écrit sur l’une de ces femmes de la tribu des Écorcheurs.
Les
scalpes et les têtes réduites sont considérés comme les plus grands trophées qu’un chasseur puisse posséder. Ils n’en
font de tel qu’avec les grands représentants de ce qu’ils chassent, qu’ils s’agissent de commandants
d’armées adverse ou alors de maire de village. Le chef du village est généralement celui qui en possède le plus grand
nombre.
Les forêts grouillent de danger, mais plus encore celles de Krissium et les bordures de Sigfrid, car ce sont
sur des guerriers entièrement basés sur la survie et des croyances anciennes, plus féroces que des bêtes et aussi rusés que
des hommes, que vous risqueriez de tomber à tout moment
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