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Nécromis Consilium
 
"Il ne faut pas nous en vouloir de chercher à engendrer la vie à travers la mort alors que toutes les grandes nations cherchent à engendrer la mort à travers la vie."

À travers les grandes forêts de Sigfrid, les contrées perdues où il n'y a que très peu d'espace pour que la civilisation puisse s'y installer, on entend le soir venu divers chants provenant de lieux différents de la forêt. Dans ce royaume sans Roi où la liberté prône, on y retrouve le Nécromis Consilium, véritable conseil d'élites traitant des secrets les plus obscurs dont regorgent la nécromancie.

Les plus grands Nécromanciens ayant foulé ce monde sont réputés pour venir du Nécromis Consilium, que ce soit vrai ou non, et ce n'est pas sans raison. On ignore comment ils font, à vrai dire, on ne cherche pas vraiment à le savoir non plus, mais ils parviennent à trouver les plus grands potentiels, à les traquer et les inciter à venir travailler leurs pouvoirs en compagnie du Conseil. Les épreuves sont nombreuses et très strictes, car les membres du Conseil croient qu'on ne peut pas changer les règles établies du Conseil pour aucune raison valable qui soit. Du coup, plusieurs épreuves mènent des apprentis vers un trépas précoce... Mais à courir après la mort, on fini souvent par la rejoindre.

Le Nécromis Consilium est égaré depuis plusieurs années, ses membres s'étant éparpillés dans plusieurs régions du monde dans des recherches qu'ils qualifient d'essentielles, parlant d'un sacrilège punissable de bien plus que la mort. On y raconte que le livre des secrets de la vie et de la mort, ouvrage travaillé sur des centaines et des centaines d'années au sein du conseil avait été dérobé et qu'il n'en restait rien. Avec la mort de leur dernier Maître de Cérémonie, un dénommé "Maître Dovjenko", le Conseil s'est officiellement dissout sans qu'aucun autre ne puisse assurer la place qu'avait le Maître de Cérémonie à l'époque.

Les anciens membres du Conseil arpentent le monde à la recherche de secrets encore plus grands concernant la vie et la mort, à la recherche de celui ou celle qui posséderait le don inné nécessaire pour refaire vivre le Conseil à travers la mort... Et qu'à travers cette renaissance il puisse atteindre l'immortalité qu'il aura tant recherché.

"Nous sommes les gardiens qui, de par leur vie, protègent la mort."
 
 
 
 
 
Le Cercle des Archimages

Dans une petite tour, tout près du château de Präm, réside un petit conseil. Ce petit conseil ne contient pas beaucoup de membres, mais a un pouvoir incommensurable. Entouré par une éternité de savoir, siègent les cinq grands Archimages. Leurs âges est l’un des plus grands mystères de ce conseil. Trois des présents membres du conseil ont déjà rencontré trois générations de roi de Präm. Apparemment, ils étaient déjà séniles à l’époque.

Autre que de parler de leurs maladies et de leurs vieillesses, il leur arrive de discuter d’un sujet assez particulier, la magie. Ce sont ces cinq vieillards, faibles en apparence, qui régissent la magie. De par leur influence, ils donnent une certaine influence politique à la magie. C’est sans doute grâce à ce Cercle que la magie a encore sa place dans les royaumes.

Comme de fait, il y a un Archimage pour chaque grande école de magie et il en est maître. Malgré tout, c’est avec l’unanimité de tous que se décident toutes les nouvelles mesures d’éthique du Cercle. L’influence qu’a ce groupe sur la loi de Präm en matière de magie est palpable. C’est l’une des raisons d’ailleurs pourquoi le Cercle n’a pas de représentant de la Nécromancie. La question est beaucoup trop pointilleuse pour simplement l’aborder auprès des nobles.

Bien que les Archimages soient peu nombreux, le groupe compte aussi tous les mages qui se soumettent à l’autorité du Cercle. Il est peu probable d’avancer dans la hiérarchie du groupe, mais cela confère une certaine sécurité.

Peu de gens ont déjà assisté aux séances du Cercle. De ce qu’on en dit, elles sont toutes remplies en émotion. D’abord, il faut comprendre qu’à chaque année, les Archimages s’échangent certains rôles. Le rôle le plus important est le Chef de Réunion. Il préside, pendant son mandat d’un an, les réunions afin d’éviter que tout le monde s’entre-tue. Ensuite, il y a le Contact. Celui-ci est chargé des relations avec le royaume. Dans les réunions, il expose les problèmes de l’Empereur et de ses citoyens. Le Visionnaire, tant qu’à lui, s’entretien avec les hommes de magie. Il expose les nouvelles découvertes fait par les autres mages au reste du Cercle. Ainsi, deux Archimages par année n’ont rien à faire en particulier. Il faut bien les ménager un peu.

Ce qui rend les réunions si distrayantes, c’est que chaque Archimage a une vision bien spécifique de la magie, et bien évidement, ils sont tous têtus. Chacun d’eux croit dur comme fer que leurs théories sont les meilleures. Ils passent une bonne partie de leur temps à se chamailler sur des détails qui paresseraient futiles pour la plupart des hommes. Toutefois, grâce à leur système de réunion et à beaucoup de temps, ils aboutissent toujours à une conclusion unanime.

On sait peu de chose sur les origines de la tour, mais il est évident qu’elle n’a pas été construite par la main de l’homme. Une légende court comme quoi un jour, un Maguire (les étranges créatures qui absorbent le mana) serait venu visiter la petite tour. On dit qu’il n’a pas eu le temps de franchir la porte qu’il a implosé. Chose certaine, la tour recèle bien des mystères et sans doute bien des réponses, mais seuls les Archimages y ont accès. Et jusqu’à ce jour, seul la mort a réussi à déloger les Archimages de leur poste. Maintenant, celle-ci a de plus en plus de difficulté à le faire.

Les arcanes de la magie ont bien des mystères, mais recèlent beaucoup de puissances. Le Cercle des Archimages s’efforce de percer leurs secrets et de préserver leur puissance. Qui sait ce qu’ils ont bien pu cacher au reste de l’humanité.
 
 
 
 
 
L’ordre du Temple du Roi Soleil

Surplombant au loin le royaume de Kastil, à quelques jours de marche tout au plus et pourtant bien visible aux abords de l’océan, il est possible d’y voir une masse de pierre taillée avec précision, une masse de pierre qui n’est pas de cette époque. Le temple est accessible après avoir gravit une bonne centaine de marches toutes aussi hautes qu’un homme, et l’on comprend facilement la raison pour laquelle l’on voit peu de gens sortir du temple. La pierre y est dorée et reflète à merveille toute la luminosité que le ciel daigne lui donner et de nombreux miroirs de tailles gigantesques sont installés un peu partout à l’intérieur, sous des cercles taillés au plafond pour y laisser traverser la lumière. Tant que l’astre du soleil est élevé dans le ciel, peu importe son angle, le temple y est éclairé par sa volonté. Le temple ne possède absolument aucune bougie, car ceux qui y résident trouvent le repos ou entament de très longues méditations dès l’instant où le soleil est complètement disparu dans le ciel.

L’ordre du temple du Roi Soleil y trouve refuge depuis des centaines et des centaines d’années, vouant un culte sans précédent à la déesse Irda et son astre solaire. Les croyances y sont très nombreuses et il n’est pas rare d’y retrouver des dons magiques qui ne sont nul part ailleurs réalisables. Le temple émane d’une énergie fraîchement revigorante dès l’instant où le soleil est élevé dans le ciel et cette énergie s’intensifie jusqu’au zénith pour ensuite lentement s’épanouir. Les membres de l’Ordre sont appelés à la transcendance en performant rituels après rituels en l’honneur d’Irda et de son astre.

On y vit comme dans une autre civilisation, et les coutumes y sont si particulières que le temple possède sa propre culture transmise à travers les âges, basée sur des rites très anciens et des croyances qui jamais ne s’éteindront tant que le soleil pourra être aperçu jours après jours dans le ciel.

Seuls les habits légers y sont portés et il y existe une variété de rituels dans lesquels chacun des membres de l’Ordre se doit d’être flambant nu et ne représenter aucune pudeur. Les habits sont très majoritairement d’un blanc pur et sans taches et chacun des membres veille à conserver une hygiène très développée, à la fois corporelle et vestimentaire. Le port des bijoux y est très répandu et uniquement dans les teintes dorées, mais quiconque ne venant qu’avec la ferme intention de dérober les trésors autant culturels que matériels de l’Ordre ne trouvera jamais le moyen de se rendre au temple.

L’Ordre du temple du Roi Soleil attend depuis des centaines d’années le retour de leur chef spirituel, le Roi Soleil, celui qui se dit l’émissaire divin d’Irda et la preuve irréfutable de l’existence de la déesse de la magie. Le corps du Roi Soleil est conservé avec les plus grands soins dans un sarcophage d’or massif en attendant le jour où l’émissaire divin reviendrait prendre place dans le corps divin comme se le veut les prophéties anciennes qui sont gravées à même les murs du temple. Des chants, des cadeaux, des dons et des louanges y sont faites de façon quotidienne dans l’espoir d’accélérer le retour de leur guide spirituel.

Il s’agit là du plus grand rassemblement de priants d’Irda et sa manifestation y est plus qu’évidente et amplifiée par les croyances et les rites que lui portent ces hommes et ces femmes qui ne semblent même pas provenir de ce monde tellement ils y sont peu rattachés. On y retrouve des écrits de toute sorte, des légendes, des prophéties, des traités magiques, des œuvres littéraires, des sciences astrales et plus encore. C’est un lieu qu’aucun priant d’Irda ou qu’aucun pratiquant de la magie d’Eternäm n’est tenu de ne pas visiter au moins une fois dans sa vie, au risque d’y rester toute leur vie. Ils ne gardent que très peu de contacts avec le monde qui les entoure et ne s’impliquent pas d’un point de vue politique ou social, ne cherchant ni le pouvoir et ni le conflit avec qui que ce soit.

Un calendrier solaire y est installé et un horaire très précis des rituels qui doivent être effectués jours après jours est respecté avec la plus grande ferveur. Le Temple de l’Ordre du Roi Soleil est un véritable havre de paix et une presque citée reflétant des merveilles perpétuées à travers les âges. Les richesses matérielles qu’il est possible d’y trouver perdent très rapidement de leur intérêt vis-à-vis les richesses spirituelles et transcendantes qui s’offrent à quiconque s’y adonne.
 
 
 
 
 
Vates Cruor

« 23 Mai

Nous sommes pourchassés par certaines factions plus dangereuses les unes que les autres. L’Inquisition, pour n’en nommer qu’une seule, commence à lever la terre et la mer à notre recherche, mais notre faction n’a pas encore été trouvée. Ils veulent notre science, ils veulent nos connaissances, mais aucun d’entre-nous ne partagera les secrets du sang avec l’un de ces chasseurs bornés. Nous sommes les fiers membres du Vates Cruor, que plusieurs se plaisent à nommer une secte. On nous accuse de rassembler des Vampires, de rassembler des secrets interdits, d’évoquer de sombres entités et de pactiser avec le mal nuits après nuits, mais ils ne comprendront jamais rien. Nos recherches vont bien plus loin, et s’ils savaient la valeur inestimable qu’ils portent dans leurs veines… S’ils savaient quelle était la véritable valeur du sang qu’ils portent, ils seraient plus en mesure d’accepter nos recherches.

Le Vates Cruor n’est pourtant rien de plus qu’une ouverture vers l’inconnu, une ouverture vers un domaine magique jusqu’alors craint. Ces secrets, nous les avons percé, et nous continuons à accumuler les connaissances enfouies à notre monde jours après jours. La puissance dont recèle le sang est incomparablement plus grande que celle des énergies que manipulent généralement les autres thaumaturges.

L’on parle de sacrilège, mais nous y voyons une denrée sacrée.

Le sang et sa valeur, le sang et sa symbolique, ce sont les sujets sur lesquels nous nous sommes penchés et lesquels nous accordent les titres injustifiés de Vampires. Je ne comprendrai surement jamais cette faiblesse à refuser catégoriquement tout ce que nous ne sommes pas apte à comprendre.

Nous ne pouvons nous révéler à la lumière du grand jour, car nous y serons chassés, mais s’ils voyaient la grandeur des rituels que nous faisons et les prouesses dont nous sommes capables, ils chercheraient à en savoir davantage. C’est la nature de l’homme, cette même nature qui m’a fasciné les premières fois où j’ai assisté à l’un des rituels du Vates Cruor. La première fois où j’ai vu un membre égorger vif un bœuf et se laisser couvrir en totalité de son sang pour ensuite se présenter devant les autres. La première fois où j’ai assisté au sacrifice du deuxième fils de l’un de nos membres dans le but d’apaiser la colère des entités et nous assurer un meilleur contrôle sur les forces que nous explorons. Cette première fois où j’ai dû aller, à mon tour, pratiquer le pacte de sang avec le Maître. Je suis fière d’être devenue sa cent-vingt-unième entaille.

L’art que nous pratiquons est unique, et nous faisons le serment de ne jamais divulguer le moindre enseignement vis-à-vis celui-ci à moins qu’il s’agisse d’un membre du Vates Cruor et qu’il ait été accepté par le Maître. Nous pouvons la qualifier de nouvelle forme de magie tant les secrets qu’elle porte sont loin des piètres prestidigitations dont sont capables les autres thaumaturges.

Le sang, puissance même de la vie et porteur de l’âme. Vous n’avez qu’à imaginer toutes les grandes choses qu’il est possible de faire grâce à des énergies magiques n’ayant jamais vécu… Et maintenant imaginez ce qu’il est possible de réaliser en utilisant l’essence même de la vie, l’essence la plus puissante que notre monde ait connu. Une essence imprégnée de sentiments, une essence imprégnée de tout un bagage de vie différent d’un être à l’autre et la puissance de la manipuler. La puissance de manipuler la vie à notre guise.

Rejoignons-nous au croisement du chemin Flemming et de la grande allée, demain soir à l’heure des sorcières, et je vous introduirai au Maître pour procéder à votre entrée dans la Cabale.

Apportez le nécessaire à la pratique des rites 38 :03.



-Carminée »
 
 
 
 
 
Division Orion

« En vertu des lois régies par le Cercle et par le pouvoir qui nous est conféré, vous êtes prié de nous suivre et de coopérer, de ne prononcer aucun mot et de bien vouloir vous faire menotter. Vous êtes suspecté, magicien libre, d’abus des pouvoirs magiques à des fins qui vous qualifient de danger publique de la plus haute importance.

Vous êtes en état d’arrestation. »


La Division Orion a été formée il y a peu de temps et dans le but de restreindre le plus possible les abus magiques de toute sorte. Elle fut mise en place en étroite collaboration avec le Cercle des Archimages. Leur rôle est celui d’un agent de terrain et leur principale tâche est de régulariser la magie et de veiller à ce qu’aucun abus ne soit fait de qui que ce soit. Lorsque le Cercle leur dicte un nom, ils se doivent de se mettre à la poursuite du dit suspect, qu’il en prenne quelques semaines à peine ou des années entières de traque et de recherche.

Leur travail est dangereux, et ils sont entraînés à cet effet. Soumis de façon constante aux énergies magiques, ils apprennent à s’en dissocier complètement de façon à ce qu’elles ne les atteignent pas, ou c’est du moins le but visé. Ils portent généralement de quoi les recouvrir en totalité, certains s’accordant à dire qu’il s’agit d’accoutrements enchantés de façon à renforcer leur imperméabilité aux énergies magiques, d’autres affirmant qu’il s’agit plutôt là d’un moyen de ne pas être reconnu pour ensuite être traqué par d’autres mages parias lorsqu’ils sortent de leurs fonctions… Et finalement, les derniers s’entendent à dire qu’il s’agit là d’une nécessité suite à leur entraînement qu’ils accusent d’être dangereux à un point tel qu’il laisserait des malformations physiques irréparables après avoir tant été exposés aux énergies magiques dangereuses. Quoi qu’il en soit, aucun d’eux n’a daigné se prononcer sur le sujet, ne se contentant que d’accomplir leur devoir en bon et dû forme.

Il est arrivé par le passé que certains membres aient usé de leurs capacités dans des buts purement personnels, menant à un chaos certain dans les forces magiques de ce monde. Une telle attitude est celle d’un déviant, et les coupables furent rapidement mis à mal pour leur offense envers le cercle, envers leurs fonctions et envers la magie elle-même.

Ils se doivent de garder une attitude absolument neutre et de faire abstraction de quelconque ressentiment vis-à-vis la magie et ses pratiquants. Leur devoir n’est pas celui de détruire les représentants de la magie, bien au contraire, mais plutôt de veiller au respect de règles prônées par le Cercle et de mener les déviants devant ceux-ci afin qu’ils puissent juger de la sentence nécessaire, si sentence il y a. Ils siègent donc à Präm, dans les mêmes quartiers que le Cercle des Archimages.

Peu de mages peuvent prétendre pouvoir prendre en charge ne serait-ce qu’un seul de leurs agents, alors qu’en plus ils ont habitude d’œuvrer dans des cellules de deux minimum. Plus encore, s’attaquer à l’un d’eux, c’est se mettre directement à l’encontre du Cercle des Archimages.

Et quiconque ne respecte pas le Cercle est tenu responsable de ne pas respecter la magie elle-même... Et se doit donc d’être jugé comme tel.