Les Sœurs de la Rédemption
« Mon Père, il y a longtemps que je ne vous ai pas écrit et vous
savez fort bien pourquoi. Nous avons eu nos différents, je n’ai jamais accepté que vous agissiez de la sorte, mais je
ne vous écris pas ce message dans ce but. Je vous écris ce message parce que j’ai honte, j’ai honte de moi et
de mon comportement, mais j’ai espoir que mes mots parviendront à vous.
Il y a de cela deux ans, j’ai tout
perdu. L’entreprise que vous m’aviez confié m’a été prise par des scélérats de la pire espèce, des brigands
qui n’ont aucune pitié et qui sont sans vergogne. J’étais ruiné, je n’avais plus d’or ni de quoi vendre
pour pouvoir continuer et je n’avais plus rien vers quoi me tourner. J’avais emprunté récemment une très grande
somme d’or à un créancier dans le but d’élargir mon champ de commerce, mais je me retrouvais soudainement au pied
du mur et sans un sou. J’avais à peine de quoi me mettre sous la dent pour la journée et quelques vêtements de rechange.
J’ai bien dû vendre ce qu’il me restait dans le but de payer le créancier, mais j’étais furieux. J’étais
furieux de voir qu’un honnête homme tel que moi fût sujet à une telle injustice et je criais et pleurais les jours suivants
pour que Tempus daigne répondre à ma demande et qu’il me dise la raison pour laquelle je devais endurer ce calvaire.
Je lui ai demandé où est-ce qu’il était alors que j’avais le plus besoin de lui, je lui ai demandé pourquoi est-ce
qu’il n’était pas là lorsque je traversais les moments les plus sombres de mon existence, mais je n’ai jamais
eu de réponse à ma question.
J’ai mendié pour survivre, je n’avais pas le choix et j’espère qu’un
jour vous me pardonnerez d’en être arrivé à ce stade de vie plus que déshonorant. Je sais que vous n’auriez jamais
accepté que le nom de notre famille soit ainsi rabaissé. J’étais fâché, encore, et je criais d’un côté pour qu’on
me laisse tranquille et je demandais de l’autre pour avoir de quoi survivre pour la journée. J’ignorais tout de
cette vie de chien, à ne pas savoir où je dormirais le lendemain et quand est-ce que je mangeais, si je mangeais. J’en
ignorais tout, mais j’aurais vraiment préféré ne jamais la connaître aussi.
Je maudissais tous ceux qui daignaient
poser un regard vers moi et encore plus ceux qui passaient sans me donner la moindre pièce pour survivre. Je n’ai jamais
autant détesté la vie, mais j’avais honte, mon Père.
Une femme portant une cloche à vache et lourdement habillée
de draps et de bandages divers s’est approchée de moi. Je pouvais sentir sa puanteur, la maladie émaner d’elle
et je pouvais déjà savoir ce qu’elle comptait me demander. Je la chassais sur le champ, toujours en criant, car je ne
voulais rien savoir de son calvaire tant le mien me suffisait.
Elle s’est approchée de moi et alors que je la
chassais, elle est venue déposer quelques pièces sur ma couchette.
Je ne comprenais pas, je ne comprenais pas comment
une personne dans un si mauvais état pouvait venir m’apporter des pièces à moi alors qu’elle semblait tellement
souffrir. Je ne pouvais pas comprendre comment est-ce qu’on pouvait être à ce point altruiste malgré sa propre condition
physique. C’est à ce moment qu’elle m’a éclairé, et c’est par la voix d’un ange qu’elle
m’a parlé :
« Si tu détournes ton regard des ténèbres qui t’entourent, tu t’apercevras qu’il
réside en toi une lumière capable de t’éclairer même dans les moments les plus sombres de ta vie. C’est à l’aube
du jour où tu comprendras que le plus grand des vices réside en celui qui ne pardonne pas que tu pourras enfin faire la paix
avec la vie et devenir à ton tour une lumière pour quelqu’un qui aura besoin d’être éclairé. »
Et jamais
je ne l’oublierai, mon Père, pas même à ce jour où j’accueille les plus démunis de ce monde dans ce refuge que
j’ai construit de mes mains. J’aurais aimé faire la paix avec la vie plus tôt et pouvoir vous demander en personne
de me pardonner les affronts du passé, mais je garde espoir que ces mots sauront faire leur chemin pour venir vous chercher
même là-haut au ciel.
Je n’oublierai jamais cette journée… Où Tempus m’aura envoyé un ange de miséricorde,
l’une de ses Sœurs de la Rédemption… »
Les Soeurs de la Rédemption est un ordre composé uniquement
de femmes et qui ont pour but de venir en aide à tous les démunis et les nécessiteux. Les dons qui leurs sont offerts servent
à être donnés à des familles qui ont été ruinées, par exemple victime d'un incendie. Elles viennent en aide aux mendiants
et apportent un message de paix en tout temps.
Les sœurs de la Rédemption sont toutes Tempussiennes et l’ordre
est officiellement reconnu parmi toutes les organisations vénérant Tempus et s’affiliant à ses hiérarchies.
Elles
sont répandues dans la majorité des régions du continent mise à part les régions officiellement Narzuléennes. Elles apportent
l'espoir à ceux qui n'en ont plus et apprennent aux défavorisés à s'accepter et s'intégrer dans la civilisation. On dit d'ailleurs
à ce sujet que leur chef, qui porterait le nom d’Angélique, serait atteinte de la lèpre, comme quoi n’importe
qui a sa chance en ce monde. On ignore pour combien de temps elle a l’intention de rester en place, mais les sœurs
s’entendent toutes pour dires qu’aussi longtemps qu’elle le pourra, elle sera la lumière de ceux qui le
veulent bien et un symbole d’intégrité et de courage pour quiconque daignera se renseigner le moindrement sur elle.
Les Sang-Lois
En un mot, ce
sont des anarchistes. Une bande de jeunes mal élevés qui font des ennuis un peu partout en quête de liberté. Les Sang-Lois
sont des extrémistes Sylvarois qui cherchent à atteindre le paroxysme de l’équilibre entre tous, en abolissant toutes
les lois. Ces vas-nus pieds considèrent que les règles sont des entraves pour la société. Bien évidement, ces sauvages détestent
la noblesse et les bourgeois qui sont les causes des fléaux de la société contemporaine selon eux.
« L’anarchisme
est une vie basée sur la liberté de chacun et le respect mutuel.»
De ce qu’on sait, ces rebelles n’ont
jamais fait trop de grabuge. Ils se promènent comme des nomades entre les territoires, dormant où bon leur semble quand bon
leur semble. Ils font tout ce qu’ils veulent. Leurs raids sont fréquents, mais sans trop grande importance. Par chance,
ils sont assez désordonnés. Ils n’ont même pas de chef. Ceux qui ‘’dirigent’’ une opération
sont souvent ceux qui la propose.
« L’autorité mène à la corruption et aux abus.»
On ne connait
pas le nombre exact de membres. Tout ce qu’on sait, c’est que beaucoup de jeunes Sylvarois sont intéressés par
Les Sang-Lois. Entrer dans le groupe semble assez facile. Selon nos sources, il suffirait de se faire inviter par un membre
et de prouver sa valeur. Ce n’est pas difficile d’identifier un membre du groupe. D’habitude, ils le crient.
Ils savent aussi se reconnaître entre eux. Selon ce que l’on a observé, ils se promènent en petits groupes. Ça leur
arrive fréquemment de se réunir en plus gros groupe pour des évènements variés.
« La morale bourgeoise asphyxie
toutes les idées créatives. »
L’évènement le plus marquant que le groupe a revendiqué est la révolution de
598 de Casela. Selon leur coutume, deux membres assez engagés avaient lancés une idée de révolution contre la noblesse dans
un coin du territoire. Nihilm Güvar et Fred O’Hara ont débuté leur révolte par une suite d’attaques répétitives
sur des endroits stratégiques. Ce fut une longue lutte, mais les Sang-Lois, appuyés par les paysans qui étaient épuisés de
l’abus des nobles, ont gagné le combat. Une ville assez grande était tombée sous l’anarchisme et était maintenant
le joyau des extrémistes Sylvarois. Quelques semaines plus tard, Nihilm Güvar fut lâchement assassiné. On le nomma martyr
et il fut mit à l’emblème de cette révolution. La suite des évènements est assez déroutante. On dit qu’O’Hara
n’a pas réussi à résister au pouvoir et qu’il aurait abusé de son poste, qu’il n’était pas sensé avoir
d’ailleurs. La ville aurait été reconquise à peine une année plus tard et on entendit plus jamais parler d’O’Hara.
Cette histoire nous apprend qu’en persévérant, on peu atteindre l’anarchisme. Toutefois, il faut aussi noter que
dans tout homme se cache un besoin de pouvoir et qu’il faut savoir la maîtriser.
La Société des Druides
« Approche, étranger.
Je vais te raconter une petite histoire.
C’est arrivé il y a de cela 32 ans. Je me promenais à Sigfrid avec mon père quand je me suis perdu. Je devais
avoir 8 ans à l’époque. Mon sens de l’orientation n’était pas encore développé et je n’ai pas réussi
à retrouver ma trace. Petit à petit, je m’enfonçais dans les grandes forêts. À chaque pas, la forêt devenait plus imposante.
Cela faisait bien trois heures que je marchais, quand soudain j’ai entendu des bruits. Crois le ou non petit, mais dans
la forêt, des personnes discutaient. Je te le dis, ils m’ont tellement marqué que je me souviens exactement ce qui s’est
passé.
Ils étaient tous vieux et ils étaient tous recouverts des symboles étranges. Je ne sais pas ce qui m’est
passé par la tête, mais j’ai décidé de me cacher et d’épier ce qu’ils faisaient. Ils étaient assis en cercle
autour d’une pierre plate recouverte de symboles similaires aux leurs. Sur cette pierre étaient déposés six grosses
chandelles. En leur centre, des encens brûlaient. Ils parlaient tous dans un langage étrange et qui m’est encore inconnu.
Mais ce n’est pas tout. Ils étaient entourés de Ramboisier. Je le sais, mon père était bûcheron. Sous le plus gros de
ceux-ci était assit un homme étrange. Il était recroquevillé sur lui-même et mélangeait un produit dans un pot en terre cuite.
Il portait un large capuchon qui cachait son visage.
Puis l’un des hommes se leva et commençât à parler. Je n’avais
pas besoin de parler leur langue pour comprendre qu’il invoquait quelque chose. La personne qui était recroquevillée
se leva alors. De ce fait, son capuchon tomba, et je te jure sur la tête de mon fils, qu’il avait des cornes, des bois
sur sa tête! Comme un cerf!
Bien évidement j’ai poussé un petit cri de stupeur et tout le monde s’est
retourné vers moi. Je suis tombé à la renverse et les plantes ont commencé à me recouvrir. À partir de ce moment là je ne
me souviens plus de rien.
Je me suis réveillé quatre jours plus tard dans la tente de mon père. Il m’avait trouvé
à l’orée de la forêt. Je le réalise aujourd’hui, mais ce que j’ai rencontré dans ce bois, c’était
les Druides. »
Bien cachés à Sigfrid gisent les Druides. Ces grands prêtres de Sylvar se réfugient des villes afin
d’entrer en communion avec Sylvar. Selon certaines personnes, ils auraient eu certains conseils de la part des Faunes.
Comme tout le monde le sait, ces protecteurs de la nature se font de plus en plus rares, et ils ont décidé de transmettre
leur savoir.
On ne sait pas le nombre exacte de Druides, mais on sait qu’il y en a peu qui sortent de Sigfrid.
On en sait très peu sur eux, si ce n’est les récits de quelques voyageurs. Apparemment, il n’y aurait pas uniquement
des prêtres dans cette société. Certains fervents protecteurs de la nature portent allégeance aux Druides et les servent.
Ils ont tous un ou plusieurs tatouages rappelant les symboles de cérémonies Sylvaroise.
Les Druides sont puissants,
les Faunes également. En attendant de percer leurs secrets, mieux vaut les laisser dans leur forêt.
Les Reliquaires
« Pourquoi est-ce que nous collectionnons les vieilles reliques inutiles? Sans
doute pour la même raison que vous collectionnez les morts dans vos cimetières. »
Un but, un seul : Retrouver toute
trace d’objets ayant marqué l’histoire d’une façon ou d’une autre. Que ce soit la trace d’une
civilisation inconnue ou un objet réputé pour avoir été porté par un révolutionnaire et trempé dans le sang et dans les émotions,
les Reliquaires les collectionnent et les affectionnent. On peut retrouver leur trace partout où il y a de vieilles légendes,
partout où il y a de vieilles histoires, partout où il y a de vieux champs de bataille, bref, partout où les choses sont vieilles
et que le temps tarde à oublier.
On y retrouve des gens de toutes les sortes, que ce soit des pilleurs de tombe inavoués,
des archéologues, des vautours qui traînent après les champs de bataille, des chasseurs de trésors voués à certaines collections
particulières, des collectionneurs d’un certain type d’Art, des superstitieux et plus encore. Certains n’auront
aucun scrupule pour atteindre les trésors oubliés alors que d’autres tenteront de se les approprier d’une façon
beaucoup plus courtoise.
Quoi qu’il en soit, les Reliquaires puisent tous dans une certaine foi : Ce sont pour
la plupart de grands priants de Slanesh et ils n’hésiteront pas à le démontrer. La recherche de différentes reliques
est une passion pour beaucoup d’entres-eux, particulièrement celles ayant touché au culte de Slanesh. Ils ont comme
aspiration d’un jour rassembler tous ces grands objets qu’ils auront retrouvé et en faire un musée où chacun pourra
venir contempler et apprendre sur le passé de chacun des peuples à travers les âges.
Le regroupement a commencé par
un petit groupe de personnes recherchant des reliques ici et là égarées, toutes de croyances Slans, puis l’organisation
s’est étendue et on compte désormais un groupe assez important de personnes qui parcourent le monde et les mers à la
recherche de trésors. Tous ses membres se doivent de rendre des comptes à l’organisation elle-même et n’importe
qui peut signer un contrat de vente avec ceux-ci de façon à vendre de vieilles reliques dont l’on voudrait se débarrasser
pour une raison ou pour une autre. Quoi qu’il en soit, arracher de leurs mains une relique qui leur fût confiée n’est
pas de tout repos, car beaucoup sont prêts à mourir pour préserver des objets d’une telle importance.
Les Valafars
"Je vous assure, madame, que l'enfer n'est pas à nos portes. L'enfer
est à nos bottes."
Le saint empire Tempussien a vu naître des ordres et en a vu périr. Il a vu des ignominies
s'élever et des hommes braves tomber pour défendre ce qu'ils ne comprenaient pas. C'est cette lacune qui poussa l'Ordre des
Valafars à voir le jour et briller de la lumière du Juste pour venir se percuter aux portes des Enfers avec autant de violence
que les atrocités démoniaques ne le font avec les valeurs Tempussiennes.
Les Valafars sont disciplinés et savant. Ce
sont les hommes qui décidèrent d'explorer les plus obscures secrets et les plus occultes destinations grâce à une lumière
bien pure et qui parvinrent à tirer profit de leurs découvertes de l'au-delà sans y succomber. Le Valafar devient dès lors
au démon ce qu'est la lumière du soleil au vampire. Le Valafar s'efforce chaque jour de sa vie à purifier son âme et son corps
pour le mettre au service de Tempus et chasser les créatures malines qui sont issues des destinations inconnues au commun
des mortels. Il est le glaive brandit devant les portes de l'Enfer, il est un chasseur de démon invétéré, il est la ligne
rouge qui sépare notre monde du leur, mais surtout, il est un gardien de la vertu et le bras de Tempus au service de la lumière.
Ils
sont responsables des premiers Exorcistes connus à voir le jour, des chasses aux démons les plus concluantes et de leur bannissement
imminent. L'homme moyen est influençable par les forces extérieures et l'on ne peut nettoyer entièrement un monde exposé aux
saletés. Ils n'auront de repos que lorsque les portes des Enfers se seront refermées et qu'aucune brèche ne soit possible.
Les
Valafars sont reconnus partout au sein des Tempussiens et respectés par ceux-ci peu importe leur rang dans la hiérarchie.
Vouer sa vie à combattre au premier rang les forces du mal qui assaillent notre monde jour après jour est honorable et mérite
tout le respect qu'un homme peut conférer à un autre. Le regroupement fut fondé par le défunt Oleus Magnus, duquel bien des
légendes parlent qu'il possédait le don de voir le bien et le mal en chaque personne.
Modèles de bravoure et de dévouement,
les Valafars sont la lumière perceptible même lorsqu'elle est plongée dans les ténèbres.
Les Gardes-blêmes
"Je ne crains ni le Pape, ni le Démon, Je fais le mal, mais je
le fais bien, Mon arme ne connaît ni la pitié, ni le pardon, Et mon devoir est celui de tout bon Tempussien,
Tuons-les
tous, Tempus triera les siens."
Les Gardes-blêmes est une organisation Tempussienne qui n'est plus reconnue par
le Pape lui-même, et donc il n'est en aucun cas responsable des agir de ses membres. C'est sous les montagnes de corps brûlés,
d'arbres recouverts de pendus, de chasses aux sorcières multipliées à l'extrême et au nom de Tempus crié pour des actes souvent
qualifiés d'ignobles que le Pape décida de se défaire officiellement des Gardes-blêmes.
Il s'agit dorénavant d'un large
groupe d'extrémistes luttant à tout prix pour enrayer le mal de notre monde, n'hésitant absolument pas pour user de pratiques
non conventionnelles afin de parvenir à leur fin. Si la vie de dix hommes peut servir à détruire une entité du mal, l'occasion
en vaut la chandelle. L'expression la plus banale du mal lui-même ou toute représentation pouvant mener vers des secrets occultes
sont immédiatement occis par les Gardes-blêmes.
Si l'on veut être persuadé de la destruction imminente et entière d'un
regroupement de suspects à des activités occultes, il s'agit de la bonne porte à laquelle cogner. Toutefois, rien ne garantie
sa propre protection puisque l'on a été mêlé, de près ou de loin, à ce dit groupement pour en avoir des informations, mêmes
infimes.
Ils n'hésiteront pas à user du mal pour enrayer le mal, combattre le feu par le feu. Ils ne craignent pas
la prison, car ils œuvrent pour une cause supérieure à celle des hommes, celle de Tempus lui-même, et ils sont prêt à
subir n'importe quel fardeau pour mener à bien la lutte des hommes contre le mal sous toutes ses formes. Ils ne s'arrêtent
pas aux créatures du mal, s'attaquant aussi à toute forme pouvant mener de près ou de loin au mal lui-même ou ayant prouvé
maintes fois par le passé capable de corrompre le cœur des hommes. Les morts-vivants, les démons, pratiquement toutes
les formes de magie, les priants de Narzull et certaines autres religions et bien plus encore. Leur fanatisme est jusqu'à
ce jour inégalé.
Celui qui les accuse de folie préfère le faire à voix basse, car il n'est aucune folie plus grande
que celle d'attirer l'attention des Gardes-Blêmes.
Les Moines du Venorsh’Myar
Tous
les fidèles de Narzull se doivent d’être disciplinés. Pour certains croyants, la discipline est un mot trop sobre pour
décrire leurs actes. Dans le seul but d’atteindre le paroxysme de l’être humain, des moines Narzuléens s’imposent
des règles strictes. Seule leur volonté de fer et leur foi en Narzull permettent à ces adorateurs de se plier à de telles
conditions.
Établis à Walburg, Védem et Krissium, les moines du Venorsh’Myar sont les exemples à suivre en terme
de rigueur. Afin de préserver l’être humain de la corruption, les moines font des vœux lors de leur entrée au monastère.
Le seul obligatoire est le vœu du silence. Ils considèrent que la parole est manipulatrice et fourbe. Les moines ne peuvent
perdre leur temps et souiller leur corps d’une telle infamie. Selon les écrits, chaque membre peut parler uniquement
pour réciter des prières pour Narzull et divers quantiques. Également, un jour par année est accordé à chaque moine pour lui
permettre de vider ses pensées.
Outre faire des vœux, les moines occupent leurs journées en travaillant dans
leurs champs, en s’occupant du bétail ou encore en transcrivant les écrits de Narzull. Les rôles sont distribués par
le « Mrigg », le moine le plus sage et le plus assidu. L’organisation est si parfaite que le monastère parvient à s’auto-suffire
et ne fait jamais de surplus. La vie de la communauté est fluide et il n’y a jamais personne qui ne fait rien. Les croyants
qui viennent aux divers monastères pour retrouver la voie du Sombre Monarque ou pour toute autre raison valable recommandent
chaudement cette expérience et n’hésitent pas à la refaire.
L’on raconte encore aux jeunes fidèles l’épique
histoire du frère Jäal. Comme tous les moines du Venorsh’Myar, il avait fait le vœu du silence et il le respectait
à la lettre. Cela faisait uniquement quatre ans qu’il était dans l’ordre, mais déjà, le petit maigrelet qu’il
était à son arrivée était devenu un homme solide et déterminé. Comme tous les matins, il alla traire les vaches. Que ne fût
pas sa surprise de découvrir qu’elles avaient toutes été dévorées. Un loup, selon les marques.
Le soir venu,
le monastère augmenta la sécurité pour éviter une autre attaque du genre. Le frère Jäal se chargeait d’un tour de garde.
Par son grand malheur, c’est lui encore qui eu affaire au problème. Une créature sortie des cauchemars, entre le loup
et l’homme, s’était élancée de la forêt en sa direction. Jaäl ne broncha même pas et attendit la chose de pied
ferme. La bête bondit sur le frère qui réussi à se déprendre et à contrattaquer prestement. Un combat épique s’en suivit
où le moine sorti vainqueur avec une simple morsure au bras. La chose, quant à elle, se décomposa en un petit humain frêle.
Cela n’avait aucun sens.
Le mois suivant, le pire arriva. Le mal qui rongeait le petit paysan était maintenant
sur le frère Jäal. Le moine ne désirait aucunement perdre le contrôle et devenir une bête assoiffée de sang. Il était si motivé
à ne pas perdre son humanité qu’il réussi à garder le contrôle de son corps. La force de son esprit avait vaincu la
bête intérieure.
L’histoire ne dit pas ce que le frère Jäal est devenu, mais elle enseigne qu’avec de
la rigueur et de la discipline, l’on peut vaincre n’importe quelle bête.
En somme, l’ordre de moine
est reconnu par le Cataclyste. Certains disent même qu’ils protègent de grandes connaissances qu’eux seuls savent.
Dans tous les cas, les moines du Venorsh’Myar sont les meilleurs exemples de rigueur physique et mentale pour tous les
Narzuléens.
La Phalange
La Phalange est
un groupe révolutionnaire ultranationaliste Slann dont les valeurs sont basées sur la droiture, la glorification d’un
travail bien accomplis, la croyance d’une supériorité manifestement Slann et la défense des principes de Slanesh, à
tous les prix. La majorité du temps, l’autorité de la Phalange est incarnée en un chef charismatique.
La Phalange
pourrait facilement être prise pour un groupement favorisant la politique, car ils sont portés vers la suprématie des Slanns
au rang de nobles, de rois ou de quelques dirigeants que ce soit. Il s’agit d’une puissante organisation encrée
dans tous les royaumes du monde, qui n’ont pourtant aucuns réels liens physiques constants. Bien que les gouvernements
Phalangistes soient, bien entendus, de forts sympathisant des autres gouvernements du même titre.
Les Phalangiste blâment
les Sylvarois pour le déclin de l’économie moderne, ils les accusent de ralentir un système capitaliste qui est inévitable
et parfait. Ils maintiennent que la paresse et l’égalité présumée des Sylvarois ne sont qu’un handicap à leur
société, et mérite, sinon l’extermination, au moins le boycott.
En chaque royaume est une section indépendante,
et pour que cette faction soit éligible au titre de ‘’Faction Phalangiste’’, elle doit répondre
à certains critères, tel que celui des trois départements. Effectivement, chaque section est séparée en trois départements,
ou domaines d’action, chacun aillant un rôle à jouer en prévention, puis en conséquence de la fondation d’un gouvernement
Slann.
Le Ministère de la Propagande ‘’Je n’ai nulle ambition de devenir chef, monsieur.
Non, je ne souhaite que la libération de mon peuple!’’
-Le Travail, Präm- Le Ministère de la propagande a un rôle bien simple. Il s’agit de gérer, rediriger, concrétiser,
et rassembler les différentes informations nécessaires à une bonne installation d’une puissance Slann. Ils s’occupent
d’espionnage, de la corruption et de la main mise sur les grandes industries, mais aussi de la propagande générale,
de la promotion du Parti, et de la motivation populaire. Extrémistes, mais aimant de leur peuple, ils sont régulés, et ne
tiennent qu’à l’endoctrinement positif des masses. Ils pratiquent entre-autre la publicisation de la jeunesse,
permettant un avenir emplit d’un homme Slann parfait. Ce Ministère est commandé par un homme qui, dans quelque royaume
que ce soit, doit se faire appeler ‘’Le Travail’’.
La Légion Condor ‘’Il
n’est qu’un pas entre mon armée et la tienne… Voyons lequel des deux aura l’audace d’en faire
deux.’’
-La Route, Casela- La Légion Condor est le nom que portent tous les départements Phalangistes de type militaire, paramilitaire,
ou même de simple milice. Il s’adit de la section la moins complexe, aux premiers abords, car sa principale utilité
est de se lever contre l’oppresseur, ou l’ennemi du régime. Lorsqu’un Seigneur Slann Phalangiste hurle aux
armes, les armes de la légion lui répondent dans un concert de cliquetis. Un Seigneur Phalangiste peut toujours compter sur
l’omniprésence de quelques légionnaires dès qu’il signe avec la Phalange. Le chef de ce département doit revêtir
le nom de ‘’La Route’’.
Les Immortels Slanns ‘’Avant
de s’opposer à l’un de nos guides, soyez certain de pouvoir résister à nos lames…’’
-Le Plaisir, Fanz- Il s’agit sans nuls doutes de la section la moins bien connue de toutes celles de la Phalange.
Il s’agit d’une sorte de culte secret que personne d’autre que les chefs Phalangistes connaissent. Ils sont
la police secrète, si l’on veut. La force du maintient de l’ordre, de la paix. Ils ne sont pas là, mais y sont
à la fois. Gardant un œil sur les intérêts de son Seigneur. Ils s’occupent de tous ceux qui s’opposent, ou
qui menacent le régime. Imposteurs, gares à vous, car les Immortels veillent!
Hieveren d'Vhid
« Vendui’, Émissaire,
Vous serez satisfait de lire sur ces quelques lignes que
le Hieveren d’Vhid a répondu à vos attentes quant à l’entraînement de l’homme que vous nous avez envoyé,
si homme nous pouvons encore l’appeler. Vos prédictions se sont révélées très exactes et les résultats sont incomparables.
Les enseignements du Vide et du Néant ont fait de lui une véritable machine à tuer digne de la Prophétie. Il sait qu’il
n’a désormais aucun passé, aucun présent et que son seul et unique futur se trouve auprès du sombre Monarque lorsque
la Prophétie se réalisera. Il ne craint ni la mort, ni l’oubli, car son esprit s’est tourné vers les forces du
Néant.
Les Prophètes du Vide ont fait leur travail, vous avez désormais votre nouvel Espigym. »
Hieveren d’Vhid, les Prophètes du Vide. Le seul endroit
où il est possible de les trouver est situé à Védem et il s’agit d’un endroit très reculé et fermé, nécessitant
bien souvent les quelques mots d’une autorité Narzuléenne pour qu’on y ouvre vraiment les portes.
Les Prophètes
du Vide sont les membres d’une organisation qui n’est pas incluse dans la hiérarchie Narzuléenne et n’en
font donc pas partie, mais l’on peut affirmer sans se tromper qu’ils font partie du régime Narzuléen et qu’ils
sont reconnus par les Narzuléens qui ont daigné faire le moindrement des recherches à leur sujet puisqu’ils ne crient
pas leur existence partout sur les toits.
Le Hieveren d’Vhid a été formé par des esclaves d’antan qui vouaient
une adoration pour les principes Narzuléens. Né d’une situation invivable dans laquelle beaucoup auraient préféré la
mort que d’être affecté aux chantiers, les premiers membres du Hieveren d’Vhid se sont adonnés à une pratique
nouvelle ainsi qu’un courant de pensée qui à ce jour n’est utilisé que par ceux-ci. Afin de se soustraire du monde
qui les entourait, ils se sont tournés vers les aspects du Vide et du Néant, abandonnant le genre humain dans ses faiblesses
habituelles.
Le courant de pensée de l’un fut ensuite enseigné à un autre, puis à un autre jusqu’à ce que
de fil en aiguille il devienne un cercle, puis une organisation qui eut tôt fait de les affranchir en tant qu’esclaves,
mais les racines de leur provenance sont fort ancrées dans leur courant de pensée et ce, même à ce jour.
Le monde est
voué à la destruction imminente, tel qu’avoué lors de « La Prophétie » Narzuléenne autour de laquelle tourne
principalement les idées de l’organisation. Nous provenons de la destruction de quelque chose, notre existence n’est
en réalité que le fruit de la destruction et nous ne vivons que pour détruire jusqu’à ce qu’il ne reste plus que
le Néant. Afin de subsister, il nous faut donc « Devenir le Néant ».
Les membres sont persuadés qu’en
pactisant avec le Vide et s’y adonnant, ils parviennent à l’ascension la plus totale et à l’élimination
des faiblesses sous tous ses aspects. Les Prophètes du Vide font donc abstraction d’émotions et ne concentrent leurs
pensées que vers quelques lignes directrices, ne laissant le reste qu’au Néant. Leur entraînement est d’une ardeur
nulle part égalée, les poussant à ne manger que très peu, et voir même jusqu’à ne plus manger ni boire et tout de même
exister. Ils sont capables de faire abstraction des pires conditions possibles qu’un homme puisse endurer et en sortir
indemne.
Certains se sont délaissés de certains de leurs sens qui les détachaient du Vide et du Néant de par les attraits
de leurs sensations, que ce soit la vue, l’ouïe, l’odorat, le goûté et plus que tout le touché. Entraînés à une
violence surhumaine et continue pendant des heures et des heures de temps à chaque jour, ils se doivent de se tourner vers
les forces du Vide dans le but de survivre.
Ceux qui y parviennent deviennent aussi sensibles et solides que des murs
fortifiés, et leur simple présence suffit à donner des sueurs froides à ceux qui tentent de percevoir encore une trace humaine
à travers cette enveloppe vide.
Ceux qui n’y parviennent pas deviennent littéralement le Vide, délaissés au Néant
et pas même considérés. Ils sont « inexistants ».
À leur entrée, ils sont immédiatement soustraits au monde
extérieur et doivent s’habituer à une vie en une communauté très serrée, car ils seront généralement les seules et uniques
personnes qu’ils côtoieront au cours de leur existence vouée à la non-existence. Ils sont donc tant exposés aux autres
Prophètes du Vides qu’ils n’ont plus besoin de nom pour se comprendre et abandonnent donc celui qui leur était
connu de leur « Vivant ».
Les Prophètes du Vide ne prennent pas part directement dans les conflits auxquels
est exposé Védem, beaucoup trop en retrait de la vie extérieure. Toutefois, il arrive que le siège Narzuléen décide d’ordonner
à ce que l’un des membres leur soit envoyé, membre qui occupera bien plus souvent qu’autrement un rang élevé dans
la hiérarchie.
Le mystère qui les entoure est aussi abstrait que les enseignements qu’ils suivent, mais nul être
sensé ne peut mettre en doute l’efficacité avec laquelle ces dits enseignements sont parvenus à faire de ces êtres souvent
contraints aux situations les plus invivables… Des êtres littéralement inexistants.
Les Félons du Chaos
« Le poison et la maladie ont deux choses en communs. Ils tuent vite
et bien, et ils s’attaquent aux organismes de l’intérieur jusqu’à leur destruction la plus totale. Sachez
qu’il y a en ce monde des enseignements que le quotidien nous apporte qu’il ne faut pas négliger… Et croyez-moi,
vous n’êtes pas prêt d’oublier qu’un homme mal intentionné est le pire venin possible que l’on puisse
intégrer à un organisme.
Ce que je gagne à l’effondrement de votre petite communauté? Fort simple : Le Chaos
et la bénédiction du Sombre Monarque dans toute son œuvre.
Désormais, partez, partez répandre votre infortune
et votre dégoût, répandez la méfiance et les doutes. Crachez votre fiel comme bon vous semblera, car le monde entier doit
être mis au courant de notre existence. »
Des gangrènes humaines, des vipères assoiffées, des émissaires du Chaos
de la plus triste espèce, voilà ce que rassemble sous sa gouverne l’organisation des Félons du Chaos.
Sous la
bannière de Narzull, certains ne seront parvenus qu’à concrétiser leur existence que par le déclin de celle des autres,
profitant de ce déclin pour se rapprocher le plus possible du Sombre Monarque. Pour ces Félons, il ne s’agit pas de
devenir le plus fort, mais de les rendre les plus faibles. Et pour fait, ils savent que la plus grande des armes contre un
ennemi est la discorde, le doute, le chaos.
Ils s’immiscent partout, ils ne se révèlent qu’à la dernière
seconde, mais ils n’œuvrent pas dans l’ombre, ils œuvrent au grand jour, surtout au grand jour.
Ces
renégats parviennent par tous les moyens possibles à infiltrer les organisations ou à s’approprier les mandats envoyés
vers les diverses organisations. Ils s’approprient le courrier, ils dérobent des informations aux passants et ils pervertissent
l’idée jusqu’à aller trop loin. Une lettre d’amour envoyée qui reçoit une réponse fort indignée, un conseiller
royal qui n’est pas celui qu’il devait être et qui conseille son Roi vers la déchéance de son peuple, des lettres
confirmant le sinistre d’un proche et bien plus encore. Ce sont là qu’ils œuvrent, ce sont là qu’ils
en profitent pour créer la confusion, créer les incompréhensions et animer la haine. Le simple fait de savoir leur existence
permet de créer le doute dans l’esprit de chacun, de se montrer méfiant aux yeux des autres, autant de ceux que l’on
considère comme des amis proches que les inconnus… Et lorsqu’un tel sentiment de doute, de méfiance et de crainte
s’installe chez un individu, voilà la moitié du travail d’un Félon du Chaos qui vient d’être réalisé.
Le
coup final, ce dernier coup qui permet la chute d’une relation, d’un Royaume, d’une confiance, d’une
organisation et voilà le but ultime atteint, même si pour y parvenir le Félon du Chaos doit y laisser sa vie.
Cette
organisation vouée à répandre le Chaos sous sa forme la plus perverse peut difficilement être contactée puisqu’elle
n’a pas pour but de l’être, mais le moyen le plus sûr d’y parvenir est de s’adresser à la haute société
Narzuléenne.
Les Gardiens de la Vérité
Il
y a une légende, une sombre histoire, selon laquelle, au cours de l’époque sombre de l’histoire durant laquelle
la terre entière sembla appartenir à Narzull et à ses fanatiques, un homme : le Fils de la lumière, aurait traversé le monde
entier, passant de villages en villages dans le but d’exalter à nouveau le cœur des hommes de la lumière de Tempus.
Il traversait les régions, parcourait les contrée, et n’avait aux lèvres que les mêmes mots : Force, honneur, gloire,
empathie et rédemption.
L’histoire de cet homme n’est pas très bien retracée, puisque la majorité des
écrits de l’époque étaient contrôlés, censurés, brûlés par les Narzuléens. Le parcours du Fils de la Lumière fit cependant
son chemin, et nombreuses âmes reprirent le droit chemin. Sa parole se répandait, et plusieurs se rappelaient la gloire d’antan,
l’humanité du monde. Ils regardaient maintenant avec dédain l’immondice barbare causée par les quelques hommes
qui, avides de pouvoirs, avaient fait s’écrouler l’entièreté de leurs infrastructures politiques. Le monde était
alors ruine, mort et chaos.
Persistait toutefois cette force, cette brise, une lumière à peine assez forte pour pouvoir
éclairer ses pas. Les adorateurs de cette légende maintiennent que cet avatar aurait été assassiné par certains Narzuléens
jaloux de son influence, mais certains autres préfèrent à croire qu’il a un jour prit la décision, lui-même, de retourner
à son créateur.
Comme toutes les légendes, certains passages sont douteux, obscures, et très peu semblent réellement
comprendre l’étendue de l’action de l’homme. Or, de cette vielle histoire n’acquit un ordre. Les Gardiens
de la Vérité qui, avec l’appui du Pape, partirent en quête du ‘’Recueil de Vérité’’,
ouvrage qui aurait vraisemblablement été écrit par le Fils de la Lumière avant la disparition de celui-ci. Comme tout le reste,
ce livre appartient à la légende.
La plupart d’entre eux n’ont pas de liens avec les autres. Ils errent,
ici et là, cherchant certains indices, certaines pistes, qui pourraient les mener sur les pas de leur idole. Depuis la destruction
d’Umar cependant, leur nombre augmenta significativement, surtout parmi les anciens Tempussiens qui ont vécu de près
la destruction du Saint Siège. Contrairement à ce que pensait la majorité du monde, plutôt que de perdre foi, les Gardiens
de la Vérité gagnèrent du poil de la bête, certains que cette relique constituait maintenant le dernier espoir de l’Ordre
Tempussien et même de son Église en entier.
‘’Ne perdons pas espoir! Comme le Fils de la Lumière avant
nous, nous échapperons aux ténèbres en nous réfugiant dans la Vérité!’’
Le mot est clair, et les Gardiens
plus déterminés que jamais. Principalement constitué de Guerriers Saints et de Prêtres de Tempus, ils s’élancent dans
la recherche de cette relique qui réunifiera sous une même bannière une église tranchée à vif par l’Élu.
La Légion Inquisitrice
"Si
vous n'acceptez pas notre Dieu, nous n'accepterons pas les vôtres. Les illuminés seront épargnés et les impies seront détruits.
Telle est la volonté de l'Élu."
Puissant mouvement dirigé et encouragé par le « Dieu Unique », il s’agit
là de l’expression absolue du règne de l’Élu.
Née suite aux affronts répétitifs entrepris face à l’Élu
et aux dogmes qu’il chérissait, ceux de rassembler les hommes sous une seule bannière plutôt que de les encourager à
s’entre-tuer lors de combats qui n’en valent pas la peine et qui sont dénués de sens, la Légion s’est levée
pour s’en prendre à tous ces insurgés qui n’acceptaient pas la vérité et la venue d’un Illuminé pour venir
ouvrir les yeux à ce monde trop aveuglé et les libérer d’un fléau puissant et pesant sur le monde.
Le mouvement
s’est déclenché d’un seul coup alors que personne ne s’y attendait réellement. D’un clin d’œil
les priants de l’Élu les plus fanatiques et les plus dévoués à travers le monde connu en entier se sont armés et se
sont levés contre l’oppression qui pesait contre les représentants du Dieu unique. Des centaines et des centaines sont
décédés pour représenter leur foi, et des centaines mourront encore, mais ce ne sera pas sans évincer le culot et la hargne
dont les autres représentants des religions ont fait preuve à l’encontre des principes auparavant pleinement pacifiques
dont les discours de l’Élu étaient composés.
Si les mots ne seront pas parvenus à faire comprendre toute la grandeur
des idéaux que prônent les priants de l’Élu, la conversion et l’assimilation, au mieux, et la destruction, au
pire, se devait d’être fait. La Légion Inquisitrice est née, et son œil est braqué vers les différentes institutions
religieuses, les représentants spirituels et les symboles que possèdent chacune des religions. Pour toutes les offenses portées
envers le Dieu suprême, il en sera rendu au triple à ceux qui auront osé profaner.
À ce jour, la Légion parcoure le
monde, en un mouvement unique et continu, tous sur la même cadence et sur la même longueur d’onde. D’une même
foi, d’une même force, ils avancent. À leur tête avance l’Élu lui-même, et c’est sous les discours glorieux
et pleins d’espoirs d’un monde nouveau, d’un monde uni, que ne cessent d’avancer les hommes et les
femmes qui croient en l’ère de gloire que leur promet leur Dieu Unique.
Le Temple des Nuages
Au nord
du royaume de Kastil, au haut de la plus haute de toutes les montagnes, à l’endroit même où le ciel et la terre se fondent,
au milieu de la neige et de la tempête, se trouve un monastère. Un endroit de pays et de calme, de dévotion et d’ardeur.
Un lieu de paix et d’exaltation.
Le temple des nuages est une infrastructure bâtie il y a de cela un nombre incalculable
d’années. Bâtie à des fins de pures contemplation, de pure exaltation à l’encontre du Dieu de la Justice et de
la force. Certains disent même qu’elle fut bâtie sur les ordres du tout premier pape, dans le but de lui servir de cache
en cas de danger. Elle ne servit jamais à cet effet cependant, l’ennemi n’arrivant jamais à mettre les pieds à
Umar, et le pape s’esquivant ainsi à tout danger.
Ce vieux bâtiment fut abandonné au fil des années des moines
copistes qui y avaient élu demeure, le froid étant un excellent préservant pour les documents anciens et précieux, nécessitant
ce genre de soin. Ce calme de quelques décennies cependant, fût interrompu dernièrement par quelques pèlerins Tempussiens
qui, en soif de leur patrimoine, prirent la route du temple dans le but d’y retrouver certaines écritures perdues.
Les
lieux furent restaurés, réanimés, et certains prêtres et moines, jugeant cet endroit d’une perfection absolue pour s’adonner
à la contemplation de la divinité Tempussienne, s’y rendirent et s’y installèrent, formant ainsi la communauté
des Nuages. N’étant d’abord que douze, les grands prêtres des nuages virent rapidement leurs nombres grandir,
surtout depuis l’apparition de l’Élu. Que ce soit par couardise ou par dévotion, de nombreux ecclésiastes prirent
eux aussi leur place dans ce temple.
Aujourd’hui, à travers tout ce chaos, leur nombre est absolument inconnu,
mais leur présence reste toujours sentie. Ils prétendent être les derniers défenseurs des doctrines Tempussiennes. Leur influence
est faible, à peine présente, mais la nourriture, les vivres et l’aide médicale et religieuse qu’ils offrent aux
réfugiés Tempussiens d’Umar et d'ailleurs fait toujours la différence.
Couronne de foi au sommet de cet océan
de froid qu’est la montagne d’Ozgard, le Temple se dresse de tout son long, faible lueur à travers l’océan
de ténèbres.
Les Guerriers de la Barrique
« Il était là, comme une grande statue juste à côté du commerçant.
Il était gros, il étant grand, il était bourré… Euh, Bourrin! Pardon, pardon… Il était là à veiller sur le petit
bonhomme qui faisait la transaction et il ne disait pas un mot. Je vous le jure, un homme est passé à la hâte et a posé sa
main sur la bourse du bourgeois et déjà, déjà il avait le bouclier du grand costaud d’étampé en plein visage. Ce gars,
il est foncé dans un sacré mur, une armoire à glace comme on en voit peu de nos jours. Le bourgeois souriait et a simplement
continué sa transaction comme si rien ne s’était jamais produit. Le costaud quant à lui s’est remis en position
et n’a plus bougé d’un poil de tout l’entretien. Il avait tellement épais d’armure que je ne voyais
presque même pas de peau, et le bouclier qu’il avait possédait quelque chose de mystique, d’anormal, j’aurais
juré qu’il était identique à un baril d’alcool adapté pour les besoins.
Ce n’est pas le premier que
je vois, et je peux vous jurer que ces types là, ce sont de vrais coffres-forts! »
Les Guerrier de la Barrique
sont des guerriers saints du culte de Slanesh, bénis d’entre tous et ayant passé les épreuves pour devenir l’un
d’entre eux. Ils sont des gardiens qui sont chargés de veiller à la protection des richesses Slanns plus que n’importe
quelle autre chose en ce monde. Ils sont les gardes fidèles qui protègent les économies, protègent les bijoux, les œuvres
d’art, les temples et les réserves d’or, et c’est peu dire que d’avouer qu’ils mettent du cœur
à la tâche.
Beaucoup d’entre eux passent la majorité de leur journée à rester planté devant un établissement
sans même bouger d’un poil, se devant de faire office de statues. Les seuls gestes les faisant réellement réagir sont
ceux qui mettent en danger leur propre vie ou qui vont à l’encontre de leur fonction. D’autres plus fortunés sont
assignés à certains nobles ou bourgeois et doivent veiller à la protection de leurs richesses tant et aussi longtemps que
le contrat est actif.
Ils auront reçu la bénédiction des grands Prêtres de Slanesh et passé par des épreuves que seuls
eux connaissent de façon à ce qu’eux seuls puissent élever un priant de Slanesh au titre de Guerrier de la Barrique
lorsque celui-ci en montre l’intérêt et qu’il est considéré prêt. Le Guerrier de la Barrique devra mettre de l’avant
son travail avant toute autre chose tant et aussi longtemps qu’il est en fonction, sans quoi il peut se voir destitué
de son titre honorifique par les grands prêtres de Slanesh.
La coutume se veut que le Guerrier de la Barrique porte
un bouclier fait à la base d’un tonneau d’alcool et adapté à ses besoins. Avec les années, il est de plus en plus
rare de voir de ces Guerriers poursuivre la coutume, mais les plus anciens, les plus vétérans d’entre eux n’oseraient
jamais aller à l’encontre d’une telle tradition.
Devenir un Guerrier de la Barrique est un honneur pour
n’importe quel combattant au service de Slanesh, et il leur est témoigné un grand signe de respect en guise de gratitude
à l’égard de la lourde responsabilité dont ils sont chargés.
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